New Little Red Book in France

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  • aka Calum Da Jazbo
    Late member
    • Nov 2010
    • 9173

    New Little Red Book in France

    The latest call to (non-violent) arms has turned a 93-year-old war hero into a publishing phenomenon. John Lichfield reports


    Indignez vous! (Cry out!), a slim pamphlet by a wartime French resistance hero, Stéphane Hessel, is smashing all publishing records in France. The book urges the French, and everyone else, to recapture the wartime spirit of resistance to the Nazis by rejecting the "insolent, selfish" power of money and markets and by defending the social "values of modern democracy".

    The book, which costs €3, has sold 600,000 copies in three months and another 200,000 have just been printed.
    Monsieur Hessel invokes the spirit of his Gaullist Resistance days to urge resistance to the power of money and the advance of social and democratic values .... if only we had someone like him in the UK.
    According to the best estimates of astronomers there are at least one hundred billion galaxies in the observable universe.
  • french frank
    Administrator/Moderator
    • Feb 2007
    • 30264

    #2
    Originally posted by aka Calum Da Jazbo View Post
    ... if only we had someone like him in the UK.
    A rare bird, I'm afraid.
    It isn't given us to know those rare moments when people are wide open and the lightest touch can wither or heal. A moment too late and we can never reach them any more in this world.

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    • vinteuil
      Full Member
      • Nov 2010
      • 12805

      #3
      Pierre Assouline in 'le Monde' dissents somewhat from the tidal support for Hessel:

      A-t-on le droit de ne pas s’indigner avec Stéphane Hessel ?
      "Etrange phénomène que celui d’Indignez vous ! (29 pages, 3 euros, Indigène éditions). Qui n’aime pas Stéphane Hessel, son sourire désarmant, son incroyable mémoire de la poésie, sa courtoisie d’un autre temps, sa gentillesse si rassurante ? Il vaut vraiment que l’on s’y arrête et que l’on y regarde de plus près, ne fût-ce que parce que, au-delà du demi million d’exemplaires, tout essai revêt des allures de phénomène de société. Or, curieusement, s’il a été loué de toutes parts, en raison de son message humaniste et de l’itinéraire impeccable de son auteur, il n’a guère été analysé dans un esprit critique. L’objet tout d’abord. Ce n’est pas un livre mais stricto sensu une brochure dont le texte proprement dit n’occupe que 13 pages, comme un gros article, le reste étant occupé par des notes et une postface de l’éditeur. Il est donc abusif non seulement de parler de livre, d’expliquer son succès par son faible prix (3 euros) alors que des nouvelles inédites sont en vente à 2 euros (Folio), mais aussi de commenter la liste des meilleures ventes en clamant partout qu’il a même dépassé le Goncourt de Michel Houellebecq (!). Mais on s’en doute, là n’est pas le plus important.

      L’indignation en est le leitmotiv. Quand on pense que ceux qui l’achètent par dizaines pour l’offrir autour d’eux y voient un programme d’action, une philosophie morale, un bréviaire, on est consterné tant le contenu manque de contenu. Mais la démonstration est si faible et la plume si incertaine que l’appel n’a pas la puissance d’un pamphlet. Qui pourrait décemment s’opposer à un texte dégoulinant de bons sentiments, aux grands principes, aux grands idéaux et aux grandes idées qui y sont énoncées ? D’autant qu’elles sont présentées sous le label « issu de la Résistance ». C’est déjà là que le bât blesse. Non dans le programme du Conseil national de la Résistance, même si depuis son adoption le 15 mars 1944, la France a un peu changé et qu’il ne suffit plus de réclamer « une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours », revendication qui paraît un peu courte aujourd’hui, même pour les syndicalistes les plus chevronnés. Stéphane Hessel, qui s’est tôt engagé dans la Résistance, ce qui lui valut d’être torturé puis déporté à Buchenwald et à Dora, dit l’avoir fait car « j’ai été indigné par le nazisme». Il nous appelle donc à l’indignation permanente en toutes circonstances et en tous lieux, même si cette manière de mettre ainsi sur une même ligne morale la situation des sans-papiers, la dérégulation du capitalisme et les crimes du totalitarisme national-socialiste devraient nous… indigner. Le Monde a récemment publié deux pleines pages dans lesquelles des personnalités s’indignaient toutes de quelque chose, à l’exception du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, et comme sa lumineuse réaction ouvrait le bal, elle eut pour effet d’anéantir toutes celles qui suivaient :

      « J’ai beaucoup de tendresse, d’admiration, pour Stéphane Hessel avec qui j’ai beaucoup de concordances de vue mais je m’indigne qu’on nous demande de nous indigner parce que l’indignation est le premier temps de l’engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner. »

      On ne saurait mieux dire qu’il est bizarre de pousser ses contemporains à s’engager sous l’empire de l’émotion et non sous celui de la réflexion. Mais allons plus loin. Dès la troisième page de son texte, Stéphane Hessel écrit : « Nous, vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes… » Nous ? Mais qui l’a délégué pour parler au nom de tous les survivants de la Résistance intérieure et de la France Libre, d’autant qu’il y revient à plusieurs reprises ? A la dernière page, cela peut se concevoir car son « nous » renvoie en note à un appel de 2004 fort d’une dizaine de noms (Aubrac, Cordier, Vernant…), mais avant, si on lit bien, Stéphane Hessel est l’auteur et il est censé écrire en son nom. A le suivre dans son raisonnement, on comprend qu’un homme n’est humain que s’il s’indigne et s’engage en conséquence. Un peu comme lui en somme. De quoi nier leur qualité d’humains à tous les Bartleby engendrés par la société. A la fin de son texte, après avoir rappelé les principes de la Déclaration des droits de l’homme à la rédaction de laquelle il fut associé, et s’être fait l’apôtre de la non-violence, le pourfendeur des inégalités, le dénonciateur de la consommation à outrance (mais qui est contre ?), il s’indigne de ce qui se passe à l’étranger.

      « Aujourd’hui, ma principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie ». Deux pages suivent (2 sur 13, c’est dire la proportion) en défense et illustration du peuple palestinien, attitude légitime et respectable, mais qui contient difficilement la colère haineuse qui altère son flegme poétique chaque fois que, dans un débat, il est question d’Israël. Faisant le décompte des pertes de l’opération « Plomb durci » qui a provoqué la mort de plus d’un millier de gazaouis, il remarque qu’elle a fait « seulement » une cinquantaine de blessés du côté israélien, et on y sent l’ombre d’un regret, d’autant qu’il croit bon ajouter cette énormité : « Que des Juifs puissent perpétrer eux-mêmes des crimes de guerre, c’est insupportable ». Comme si quoi que ce soit, dans leur qualité, leur passé, leur souffrance, devait les préserver, les immuniser ou leur interdire de se comporter salement comme tous les hommes sous toutes les latitudes en tous temps car toute guerre est une sale guerre. Si Stéphane Hessel avait été se promener un peu plus en Israël, il y aurait croisé à sa stupéfaction nombre de maîtres chanteurs, de salauds, de maquereaux, de violeurs d’enfants, de négationnistes, de trafiquants de drogue, de tueurs en série. Après quoi suivent des considérations sur l’inévitabilité du terrorisme comme une forme d’exaspération. On croit en avoir fini mais non, deux pages plus loin, il y revient. Evoquant une marche pacifique contre le mur de séparation, il rapporte que les autorités israéliennes l’ont qualifiée de « terrorisme non-violent » puis il commente goguenard : « Pas mal… Il faut être israélien pour qualifier de terroriste la non-violence. » Imaginez un instant l’évocation de la stigmatisation des Roms par Sarkozy&Hortefeux suivie de ce commentaire : « Il faut être français pour … ».

      Imaginez mais ne cherchez pas car cela n’y est pas. Vous n’y trouverez pas non plus d’indignation sur la violation des droits de l’homme en Birmanie, en Chine, en Iran, en Corée du Nord, en Libye, en Tunisie et dans tant d’autres pays car l’indignation de Stéphane Hessel est à géométrie variable. Manifestement, sa boussole intérieure s’est bloquée sur ce pays honni. Par une ironie de l’Histoire, il a tenu à faire figurer en liminaire la reproduction de Angelus Novus, dans laquelle son premier propriétaire, le philosophe Walter Benjamin, un ami de son père, voyait « un ange repoussant cette tempête que nous appelons le progrès ». Et comme l’éditeur est obligé d’en indiquer la propriété, la présence de cette aquarelle de Paul Klee permet de faire éclater dès la première page la mention « Musée d’Israël, Jérusalem »… Ce qui doit passablement indigner l’auteur. Mais que ces détails n’empêchent pas les hommes de bonne volonté de s’indigner en reprenant en chœur le puissant slogan qui lui sert d’excipit : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer »"

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      • aka Calum Da Jazbo
        Late member
        • Nov 2010
        • 9173

        #4
        see also


        ... the preamble puts it all in a nutshell eh

        and on the other hand we suffer a global elite entirely into making money and who view the economic crisis as the sucker's fault ...

        The Atlantic covers news, politics, culture, technology, health, and more, through its articles, podcasts, videos, and flagship magazine.



        money speaks
        According to the best estimates of astronomers there are at least one hundred billion galaxies in the observable universe.

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        • amateur51

          #5
          Monsieur Hessel invokes the spirit of his Gaullist Resistance days to urge resistance to the power of money and the advance of social and democratic values .... if only we had someone like him in the UK.

          We have!

          He's called Tony Benn!

          That'll get 'em going

          [Matthew 13:56-58]

          Comment

          • vinteuil
            Full Member
            • Nov 2010
            • 12805

            #6
            Originally posted by amateur51 View Post
            Monsieur Hessel invokes the spirit of his Gaullist Resistance days to urge resistance to the power of money and the advance of social and democratic values .... if only we had someone like him in the UK.

            We have!

            He's called Tony Benn!

            That'll get 'em going

            [Matthew 13:56-58]
            "55. Is not this the carpenter's son? is not his mother called Mary? and his brethren, James, and Joses, and Simon, and Judas?
            56. And his sisters, are they not all with us? Whence then hath this man all these things?
            57. And they were offended in him. But Jesus said unto them, A prophet is not without honour, save in his own country, and in his own house.
            58. And he did not many mighty works there because of their unbelief."

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            • Simon

              #7
              <<Yawn>> Been there, seen it, heard it all before. This sort of thing will appeal to a few on here. Typical naive idealism, totally divorced from reality. Assouline has it straight: "...l’indignation est le premier temps de l’engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner."

              But this is the sentence that demolishes it all: "Vous n’y trouverez pas non plus d’indignation sur la violation des droits de l’homme en Birmanie, en Chine, en Iran, en Corée du Nord, en Libye, en Tunisie et dans tant d’autres pays car l’indignation de Stéphane Hessel est à géométrie variable." Of course it is. As ever.

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              • amateur51

                #8
                Originally posted by Simon View Post
                <<Yawn>> Been there, seen it, heard it all before. This sort of thing will appeal to a few on here. Typical naive idealism, totally divorced from reality. Assouline has it straight: "...l’indignation est le premier temps de l’engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner."

                But this is the sentence that demolishes it all: "Vous n’y trouverez pas non plus d’indignation sur la violation des droits de l’homme en Birmanie, en Chine, en Iran, en Corée du Nord, en Libye, en Tunisie et dans tant d’autres pays car l’indignation de Stéphane Hessel est à géométrie variable." Of course it is. As ever.
                It's been a long time coming but it's good to hear from Nutwood again. The clarity of expression, the careful marshalling of the evidence, the incisive argument - magnificent!

                That steer towards Roger Scruton has worked its magic clearly, french frank.

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                • aka Calum Da Jazbo
                  Late member
                  • Nov 2010
                  • 9173

                  #9
                  arguing with dodos is a waste of breath innit, except that the world is unpleasantly leaning to the right in its politics and economics; quite why anyone should want to act as a spokesperson for the current elites is quite beyond my ken

                  Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube.

                  ...eh
                  According to the best estimates of astronomers there are at least one hundred billion galaxies in the observable universe.

                  Comment

                  • vinteuil
                    Full Member
                    • Nov 2010
                    • 12805

                    #10
                    Calum da Jazbo -

                    well mebbe I am a dodo. But that wasn't the point of my quoting Pierre Assouline's piece. I am - very much - on your side of the battle. But I abreact to the sentimentality of this o-so-French rhetoric of Hessel.

                    To re-quote Assouline - " Qui pourrait décemment s’opposer à un texte dégoulinant de bons sentiments, aux grands principes, aux grands idéaux et aux grandes idées qui y sont énoncées ?"
                    [Who could in all decency object to a text dripping with good feelings, to the great principles, great ideals, and great ideas that are here proclaimed?]

                    I liked the the words of the neuropsychiatrist Boris Cyrulnik:
                    « J’ai beaucoup de tendresse, d’admiration, pour Stéphane Hessel avec qui j’ai beaucoup de concordances de vue mais je m’indigne qu’on nous demande de nous indigner parce que l’indignation est le premier temps de l’engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner. »

                    As Assouline says, "On ne saurait mieux dire qu’il est bizarre de pousser ses contemporains à s’engager sous l’empire de l’émotion et non sous celui de la réflexion."
                    [One can only say how odd it is to push our contemporaries to get involved under the sway of emotion rather than of considered thought.]

                    Comment

                    • amateur51

                      #11
                      Originally posted by aka Calum Da Jazbo View Post
                      arguing with dodos is a waste of breath innit, except that the world is unpleasantly leaning to the right in its politics and economics; quite why anyone should want to act as a spokesperson for the current elites is quite beyond my ken

                      Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube.

                      ...eh
                      Oh Calum I haven't laughed so much in aaages ... now where do I put my cross?

                      Comment

                      • french frank
                        Administrator/Moderator
                        • Feb 2007
                        • 30264

                        #12
                        Originally posted by amateur51 View Post
                        That steer towards Roger Scruton has worked its magic clearly, french frank.
                        Ah, you remember that!

                        I see both sides here (what else?). I would think of the 'Indignez-vous!' as being more of a rallying cry, or wake-up call. Yes, it's a very short work, yes it has a Gaulleian(?) appeal to the emotions. No, of course it doesn't go into third world dirty dictatorships. Much as one may deplore them and find local ways to do what one can to help, they have no global relevance.

                        Isn't he just trying to tap into some sense of decency to spur a common revolution? When was a common revolution ever ignited by reason?

                        It isn't given us to know those rare moments when people are wide open and the lightest touch can wither or heal. A moment too late and we can never reach them any more in this world.

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                        • vinteuil
                          Full Member
                          • Nov 2010
                          • 12805

                          #13
                          Originally posted by french frank View Post
                          When was a common revolution ever ignited by reason?

                          ah, French Frank - revolution. Now there's a subject.... I have to say that my current position is that 1789 wasn't terribly helpful for most... For your average landless peasant things didn't improve much - were indeed worse if they were caught up in the Napoleonic megolamaniac wars - and the real power moved from one privileged élite to another ghastly élite - what I find extraordinary is how unchanged France remains: Saint-Simon is still the best clue to an understanding of modern French politics - the homme providentiel may be called Louis XIV or Napoleon or de Gaulle or Mitterand - or (gawd help us) Sarkozy/Royal/Galouzeau de Villepin/DSK - the same Hegelian underpinnings seem to remain. And I say this who detest Hegel...

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                          • french frank
                            Administrator/Moderator
                            • Feb 2007
                            • 30264

                            #14
                            Originally posted by vinteuil View Post
                            ah, French Frank - revolution. Now there's a subject.... I have to say that my current position is that 1789 wasn't terribly helpful for most... For your average landless peasant things didn't improve much - were indeed worse if they were caught up in the Napoleonic megolamaniac wars - and the real power moved from one privileged élite to another ghastly élite - what I find extraordinary is how unchanged France remains: Saint-Simon is still the best clue to an understanding of modern French politics - the homme providentiel may be called Louis XIV or Napoleon or de Gaulle or Mitterand - or (gawd help us) Sarkozy/Royal/Galouzeau de Villepin/DSK - the same Hegelian underpinnings seem to remain. And I say this who detest Hegel...
                            Well, now, which nation invented the phrase 'Plus ça change?' (Don't tell me it's a translation from Latvian)
                            It isn't given us to know those rare moments when people are wide open and the lightest touch can wither or heal. A moment too late and we can never reach them any more in this world.

                            Comment

                            • vinteuil
                              Full Member
                              • Nov 2010
                              • 12805

                              #15
                              Originally posted by french frank View Post
                              Well, now, which nation invented the phrase 'Plus ça change?' (Don't tell me it's a translation from Latvian)
                              the wonders of wiki - I never knew what an interesting person Karr was -

                              "Jean-Baptiste Alphonse Karr (November 24, 1808 – September 29, 1890) was a French critic, journalist, and novelist. His brother Eugène was a talented engineer, and his aunt Carme Karr was a writer, journalist and suffragist in La Roche-Mabile.

                              He was born in Paris, and after being educated at the Collège Bourbon, became a teacher there. Some of his novels, including his first, Sous les Tilleuls (1832), were autobiographical romances. A second novel, Une heure trop tard, followed next year, and was succeeded by many other popular works. His Vendredi soir (1835) and Le Chemin le plus court(1836) continued the vein of autobiographical romance with which he had made his first success. Geneviève (1838) is one of his best stories, and his Voyage autour de mon jardin (1845) was deservedly popular. Others were Feu Bressier (1848), and Fort en thème (1853), which had some influence in stimulating educational reform.

                              In 1839 Alphonse Karr became editor of Le Figaro, to which he had been a constant contributor; and he also started a monthly journal, Les Guêpes, of a keenly satirical tone, a publication which brought him the reputation of a somewhat bitter wit. His epigrams are frequently quoted, for example "plus ça change, plus c'est la même chose"—"the more it changes, the more it's the same thing", usually translated as "the more things change, the more they stay the same," (Les Guêpes, January 1849) prompting Michel Foucault to later write "Do not ask who I am and do not ask me to remain the same" in The Archaeology of Knowledge (1972).[1] On the proposal to abolish capital punishment, "je veux bien que messieurs les assassins commencent"—"let the gentlemen who do the murders take the first step".

                              In 1848 he founded Le Journal. In 1855 he went to live at Nice, where he indulged his predilections for floriculture, and gave his name to more than one new variety, notably the dahlia (New International Encyclopedia). Indeed he practically founded the trade in cut flowers on the French Riviera. He was also devoted to fishing, and in Les Soirées de Sainte-Adresse (1853) and Au bord de la mer (1860) he made use of his experiences. His reminiscences, Livre de bord, were published in 1879–1880. He died at Saint-Raphaël (Var).

                              His short story Les Willis was the basis of Giacomo Puccini's opera Le Villi."

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